Une écologie positive serait-elle possible ? Le réchauffement climatique provoque d’abord une écologie culpabilisante, puis des controverses acharnées sur les solutions durables pour la société. Pourquoi pas une réponse constructive à la crise écologique ?
Bonjour,
Aujourd’hui je vous propose un sujet intéressant, passionnant, vital, mais aussi ennuyeux, agaçant, conflictuel, bref, je vous propose de parler écologie.
Pour certains on n’en parle pas assez, pour d’autres on en parle trop. Et soit on n’en fait pas assez, soit on en fait trop, soit de toute façon on s’y prend mal !
Commençons par le plus simple. Tout le monde ou presque est d’accord pour prendre soin de la planète. Jusque-là, tout va bien. Ensuite les choses se compliquent…
Adopter une vision long terme de l’écologie
Mais d’abord, pourquoi le sujet est-il devenu si important ? Et pourquoi maintenant, et pas avant ?
Eh bien, pendant des dizaines et des dizaines de millénaires l’humanité ne dépassait pas le milliard de personnes sur notre belle planète Terre. Puis, il y a juste deux siècles, nous avons franchi le cap du milliard d’êtres humains, et aujourd’hui nous en sommes à 8 milliards.
Autrement dit, l’humanité a fabuleusement réussi ! Nous avons résolu des poches de pauvreté, de famines, nous avons réduit la mortalité infantile qui était l’un des grands fléaux, nous avons progressé en hygiène, en éducation, en niveau de vie, la durée de la vie humaine a augmenté. Au résultat nous voilà, plus nombreux que jamais. Nos lointains ancêtres en avaient rêvé, nous l’avons fait.
C’est formidable ! Évidemment, à huit plutôt qu’à un, il y a moins de place, il faut vivre différemment. La Nature n’a plus son caractère illimité, et on aurait bien intérêt à mieux s’entendre.
Il faut donc changer radicalement de point de vue, mais non pas comme des coupables, au contraire parce que nous avons gagné.
Voilà le premier point où je voulais en venir. L’écologie ne devrait pas être culpabilisante. Nos sociétés, quels que soient leurs défauts et errements dans l’histoire récente, nos sociétés ont bien agi plus qu’elles n’ont mal agi. Pourquoi prendre les choses à l’envers ?
Querelles sur le changement climatique…
Alors évidemment, nous sommes confrontés à des problèmes nouveaux. Auxquels ni nos schémas de pensée ni nos habitudes de fonctionnement, ne nous ont préparé.
Il ne faut donc pas s’étonner s’il y a des débats et des controverses :
- Sur le climat, quelle est la part qui dépend de nous, et que peut-on faire réellement ?
- Sur les choix entre sources d’énergie
- Sur l’équilibre entre niveau de vie et sobriété
- Sur les méthodes d’agriculture
- Sur la gestion des déchets
- Sur ce que doivent faire ou pas les gouvernements
Toutes ces querelles ? Elles sont salutaires. Parce que le problème est nouveau, et qu’il faudra du temps pour bien en comprendre toutes les facettes.
Ce qui m’amène au second point où je voulais en venir. Le défi est complexe. Le bon chemin n’est pas encore tracé exactement. Les vérités seront provisoires.
Ne pas négliger l’innovation en écologie globale
Enfin, puisque je vous propose aujourd’hui un regard un peu différent du discours ambiant, il y a un troisième point que j’aimerais évoquer. On raisonne à périmètre de savoir et de savoir-faire constant. Ce qui a toujours été le meilleur moyen de se tromper.
Aujourd’hui les projections sont pessimistes. Mais pourquoi l’intelligence humaine devrait-elle s’arrêter ? Par exemple, qui peut affirmer que demain on ne trouvera pas une ou plusieurs sources d’énergie beaucoup, beaucoup moins polluantes ? Ou, autre exemple, que la chimie ou la biologie aidant, on ne saura pas résoudre de façon bien plus efficace la question des déchets ? Difficile de faire de la prévision en matière de découvertes, mais pourquoi penser comme s’il n’y en aurait plus jamais ? Alors que toute l’histoire récente est là pour prouver le contraire.
Voilà, j’ai voulu changer le ton sur les questions d’écologie. Bien sûr, on va y aller, on va faire des économies dans la consommation d’énergie, on va s’occuper mieux de la Nature, on va moins polluer, mais on n’a pas besoin de faire tout cela dans un esprit négatif. Ce n’est pas la peine de rajouter inutilement de la tristesse dans ce monde.
Je vous souhaite une très bonne journée.
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