Le lauréat du prix Goncourt reçoit 10 euros. Contre plus de 8 millions pour ceux des prix Nobel. Cherchez l’erreur… Chaque dimanche matin, Guy Marty raconte une anecdote historique sur les ondes de Sud Radio, dans l’émission Osez investir animée par Philippe David et Thomas Binet. Podcast…
Aujourd’hui, nous allons parler d’un prix littéraire bien connu, le Goncourt
Guy Marty – Le testament d’Edmond de Goncourt prévoyait de récompenser chaque année un écrivain, à hauteur de 5 000 francs or. De quoi permettre au lauréat de vivre sans souci.
En 1896, le capital fut placé en obligations d’État. Avec le temps, les 5000 francs or sont devenus 5000 francs, puis 50 nouveaux francs. Bon, le lauréat du prix Goncourt reçoit aujourd’hui un chèque de 10 euros, que bien souvent il n’encaisse même pas. Heureusement, il compense avec l’augmentation fabuleuse de la vente de ses livres !
Mais pouvait-on faire autrement ?
Guy Marty – Au même moment, en 1896, Alfred Nobel avait rédigé son testament à Paris. Lui, il avait opté pour ce qu’on appelle aujourd’hui des « actions de père de famille ».
Avec le temps… Chaque année, les lauréats des prix Nobel se partagent la somme de 8 millions d’euros.
Alfred Nobel était un industriel, alors qu’Edmond de Goncourt était écrivain : pas la même compétence…
Guy Marty – En fait, c’était une question de sécurité. Le monde a été bouleversé à un point que personne ne pouvait imaginer. Or il s’il y a une valeur pérenne, c’est le travail. Cela peut paraitre étrange, mais la Bourse est la sécurité en dernier recours. La preuve par le prix Nobel.
L’histoire, pour le plaisir ou pour mieux comprendre le présent… Vous trouverez sur ce site de nombreuses anecdotes ou références historiques.
En voici quelques exemples
Le saut à la perche, pour l’optimisation fiscale
L’invention de la transparence
Ce qui est écrit sur la pierre de Rosette (à la fin de l’article « La transparence fiscale »)