Iroko a mandaté Kantar pour sonder les possibles réactions des Français en matière d’épargne face au nouveau contexte politique et fiscal. L’occasion, aussi, de préciser leurs attentes en matière de SCPI. C’est toujours la performance qui demeure leur principal critère de sélection. Mais pas que…
L’incertitude politique en France incite à la prudence en matière de placements… C’est l’un des principaux enseignements du sondage Kantar commandité par le gestionnaire Iroko. La majorité des épargnants sondés comptent en effet privilégier, sur les 12 prochains mois, des produits sans risque. Et donc assortis d’un faible rendement.
Les Français « songent » toujours à investir dans l’immobilier
Les inconnues budgétaire et politique n’affectent en revanche que marginalement l’envie d’immobilier. Près d’un quart des Français « songent » en effet toujours à investir dans l’immobilier physique, estime le sondage Kantar-Iroko. Celui-ci évalue en outre à 10% la proportion d’épargnants qui souhaite acquérir des parts de SCPI. « Un chiffre qui correspond à la moyenne des Français qui ont déjà investi dans ce produit financier », rappellent les sondeurs. Les SCPI n’arrivent toutefois qu’en 5e position (13% des réponses[1]) dans le podium des placements privilégiés pour préparer sa retraite. Loin, donc, derrière l’immobilier « physique » (36%). Logique, compte tenu du profil pour l’heure assez spécifique des « amateurs » de SCPI. Le sondage Kantar-Iroko fournit en effet d’autres enseignements sur le profil des détenteurs de ces fonds immobiliers.
Détenteurs de SCPI : le facteur financier reste discriminant
Bien que la population des porteurs de parts de SCPI soit en voie de rajeunissement ces dernières années, elle reste majoritairement dans la catégorie « seniors ». Plus de 55% des « scpistes » ont en effet encore plus de 50 ans. La parité hommes (53%) / femmes (47%) est presque respectée. Le statut financier reste en revanche discriminant. Puisque 65% des détenteurs de SCPI disposent d’une épargne supérieure à 50 000 €. Et que 27% d’entre eux gagnent plus de 60 000 € par an. Surtout, ces épargnants sont des épargnants « avertis ». 53 % détiennent en effet également des actions ou des fonds actions. « Contre 26 % pour la population générale », soulignent Kantar-Iroko. 16 % investissent dans des produits structurés (vs 7 %). Et 15% s’intéressent même aux cryptomonnaies (vs 8,4 %).
Le contexte reste favorable aux SCPI… pour ceux qui en détiennent déjà
Les épargnants en SCPI ont d’ailleurs en moyenne deux fois plus de placements financiers que le reste de la population. Ce qui, estiment Kantar-Iroko, traduit « une expertise accrue dans le domaine ». Une expertise qui les conduit, notamment, à davantage envisager de modifier la structure de leurs placements (55%), compte tenu du nouveau contexte fiscal, que le reste des Français (40%). Cette réallocation n’est pas nécessairement défavorable aux SCPI. En effet, « 42 % déclarent que la situation actuelle les incite à souscrire à des parts de SCPI », relève Kantar-Iroko. Un pourcentage très nettement supérieur à la population globale (9,8%). Cette bonne opinion, ou relative satisfaction envers les SCPI, est à peine nuancée par la proportion d’investisseurs en SCPI (32%) qui expriment une « certaine déception vis-à-vis de leurs performances récentes ».
Critères de choix d’une SCPI : performance « first »
Le sujet de la performance reste d’ailleurs centrale dans le choix de leurs investissements. A la question « quels critères pour choisir une SCPI ? », les réponses des épargnants déjà investis dans cette catégorie de placement priorisent toujours (57% des choix) la performance du produit. Une proportion en phase avec les critères retenus par l’ensemble des épargnants, qui placent cet indicateur à 55%. Le deuxième critère par ordre d’importance pour ceux déjà investis en SCPI est la stratégie du véhicule. Ils sont 54% à privilégier une « stratégie diversifiée d’actifs immobiliers ». Une attente d’ailleurs en phase avec le positionnement majoritairement retenu par les SCPI lancées ces derniers mois. Les « scpistes » ne placent le critère « absence de frais d’entrée » qu’en 4e position (33%). Ils différent en cela de l’ensemble des épargnants potentiels -dont, on l’a vu, beaucoup de jeunes de moins de 30 ans-.
Pour les épargnants potentiels, l’absence de frais à l’entrée est un critère important
Lesquels sont 46% à déclarer « faire attention à l’absence de frais d’entrée ». Parmi les autres critères qui entrent en ligne de compte dans le choix d’une SCPI, ceux qui en possèdent déjà mettent également en avant « la recommandation par un professionnel de la finance » (44% vs 39% pour l’ensemble de la population). Viennent ensuite la composition géographique du patrimoine de la SCPI. Ils sont 32% à souhaiter une SCPI « tournée vers l’international ». L’engagement environnemental de la SCPI n’est en revanche clairement pas une priorité, avec seulement 21% des réponses exprimées. Une proportion qui est toutefois nettement supérieure à celle exprimée dans le passé.
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A propos d’Iroko(i)
Iroko est une société de gestion proposant des solutions d’épargne immobilières innovantes. Elle souhaite rendre l’épargne immobilière claire et transparente. Iroko c’est la fusion de deux univers. Une partie des fondateurs est issue du digital et possède donc une grande expertise dans ce domaine. L’autre partie est issue du monde de l’immobilier. Ils connaissent parfaitement le marché et savent gérer les différentes étapes de vie de la détention d’un immeuble. L’objectif d’Iroko est de concilier ces deux mondes afin d’offrir des solutions d’épargne immobilières innovantes et performantes.
(i) Information extraite d’un document officiel de la société.
[1] Cette proportion grimpe à 22% dans la population des moins de 30 ans.