Nous sommes à l’époque de la rapidité, de la réactivité, de la flexibilité.
On s’attend donc à ce que les placements soient souples, que l’on puisse y entrer ou en sortir facilement, autrement dit qu’ils soient disponibles.
En fait, il y a deux niveaux de disponibilité.
Le premier est donné par la nature des placements. À tout moment vous pouvez retirer de l’argent de votre Livret A ou vendre vos actions cotées en Bourse. Un coup de téléphone, ou un clic sur votre ordinateur, et hop ! l’argent sera sur votre compte dans quelques jours.
Ce sont des placements parfaitement « liquides ».
L’assurance-vie est semi-liquide : vous savez qu’il faudra quelques semaines avant de recevoir votre chèque.
L’immobilier, lui, n’est pas liquide. Pour vendre un appartement ou une maison, il faut trouver un acheteur, et ensuite il y a des formalités. Tout cela peut prendre des mois.
Ceci nous amène au second niveau de disponibilité, la disponibilité que vous décidez parce qu’elle va correspondre à vos objectifs,
Pour les dépenses imprévues, pour les vacances, les surprises ou tout simplement votre tranquillité financière, vous allez vous constituer un coussin de réserves. Vous choisissez alors des placements court terme, mobilisables rapidement, type livret A.
Si vous avez des projets dans les quatre ou cinq ans, comme acheter une nouvelle maison, ou payer les études de vos enfants, ou préparer votre retraite, vous vous tournerez vers des SICAV obligataires. Pour vous, ce n’est pas de l’argent disponible tout de suite.
Mais si votre objectif est à plus long terme, vous commencerez à vous intéresser à l’immobilier, parce c’est plus rentable dans la durée. Vous conserverez alors votre placement jusqu’au moment de son utilisation. Pour vous, ce n’est pas de l’argent disponible entre-temps.
Mais il reste une question essentielle. Le jour, plus ou moins lointain, où vous voudrez sortir, est-ce que cela prendra du temps, est-ce que ce sera assez facile ? À notre époque il doit bien y avoir pour l’immobilier un accélérateur de disponibilité !
Eh bien, c’est précisément ce que font les SCPI, les OPCI et les SIIC.
Quand vous achetez de la pierre papier, vous achetez des parts ou des actions, et votre SCPI, ou votre OPCI, ou votre SIIC, achète des immeubles.
Entre vous et les immeubles, il y a des parts. Peu vous importe que le marché immobilier soit par nature peu liquide, c’est le marché des parts qui vous intéresse et lui, il est plus souple.
Avec une autre différence. Un appartement, c’est du tout ou rien. Vous le vendez, ou vous le gardez. La pierre papier, vous pouvez vendre tout, ou un peu, ou beaucoup.
Eh oui, le placement immobilier a fait lui aussi sa transformation !