Rentabilité. Le mot est simple, tellement simple… mais il y a ce qu’on voit, et ce qu’on ne voit pas.
Ce qu’on voit, ce sont les deux aspects de la rentabilité, le revenu, et le gain en capital.
Jusque-là, rien de bien compliqué.
Mais ce qu’on ne voit pas, c’est la rentabilité future. Toute la difficulté est là : ce n’est pas maintenant qu’il faut avoir raison, en fonction de ce qu’on sait aujourd’hui, mais ce sera dans dix ou vingt ans qu’il faudra, à la lumière de ce qui se sera passé, avoir pris aujourd’hui la bonne direction.
D’où la question essentielle.
Existe-t-il une carte du pays des placements ?
Oui, et la voici.
Il y a trois grandes régions, chacune avec son type de rentabilité.
La première région, ce sont les placements que l’on appelle court terme, parce qu’ils sont disponibles pratiquement à chaque instant, comme le Livret A, ou les contrats les plus classiques en assurance-vie.
Puis vient l’immobilier, sa rentabilité est meilleure, mais il y a des fluctuations. C’est du moyen ou long terme, quand on démarre on le fait pour huit ou dix ans au minimum, et parfois il vaudra mieux attendre un peu avant de vendre.
Ensuite viennent les actions. Rentabilité encore meilleure, mais avec des hauts et des bas très prononcés. Là, c’est du long terme, parce qu’il faut vraiment choisir le moment où l’on vend.
Dans cette carte l’immobilier se situe à mi-chemin entre les actions et le court terme. Il est moins rentable sur la longue durée que les actions, mais plus stable. Il est aussi plus rentable que les placements à court terme, ce qui est important.
Tout l’art consiste à avoir suffisamment, mais pas trop, de placements à court terme, et de partir ensuite à la recherche d’une meilleure rentabilité.
Et c’est là que l’on rencontre les SCPI, les OPCI et les SIIC. Ce sont des placements qui, par leur nature immobilière, respectent un certain équilibre entre stabilité et rentabilité.
On voit bien leur utilisation, par exemple, pour la retraite. Pendant votre phase d’épargne vous constituez votre portefeuille de « pierre papier » puis, au moment de votre départ en retraite vous aurez une grande souplesse.
Vous pourrez si vous en avez besoin tout revendre.
Ou vous pourrez en revendre seulement une partie.
Ou encore vous pourrez ne rien changer, recevoir régulièrement les revenus et, pourquoi pas, laisser le capital à vos enfants.
Quand on dit que les SCPI, les OPCI et les SIIC sont des placements long terme, c’est parce que vous allez vivre longtemps.