Après une année 2014 où la collecte a été au rendez-vous le spécialiste de l’immobilier résidentiel de centre-ville va élargir sa gamme au profit des logements intermédiaires.
Le nouvel environnement éloignant la perspective de blocage des loyers rend à nouveau possible l’investissement à long terme dans le logement intermédiaire juge Franck Temim, président de la société de gestion de fonds immobiliers Urban Premium. Son groupe sera donc parmi les premiers – plusieurs sociétés de gestion sont dans les starting-blocks- à lancer sur les fonts baptismaux une SCPI Pinel. Cette thématique rejoindra le savoir-faire qu’Urban Premium a développé dans la restructuration de l’immobilier de centre-ville. Mais cette fois, il s’attachera plutôt à transformer des bureaux en habitation car dans les centres-villes on trouve beaucoup d’immeubles originellement destinés à l’habitation qui ont été occupés par des bureaux, notamment dans des zones tendues pour le logement qui ne répondent plus aux besoins d’utilisateurs tertiaires.
Parallèlement, Urban Premium poursuivra sur les deux sillons qu’il a tracés depuis sa création en 2011 avec la collecte en SCPI Malraux et de déficit foncier. L’an dernier, Urban Premium a collecté 32 millions d’euros, améliorant un peu son record de l’année précédente qui avait marqué une forte croissance (+ 70 %). Ce n’était pas évident car depuis la fin 2013, le groupe a structuré sa commercialisation en se dotant d’un agent lié, Urban Investissement, qui lui a assuré la moitié de sa collecte dès sa première année d’existence. La collecte de 2014 s’articulera autour de la SCPI Malraux Prestigimmo 2 dont l’augmentation de capital court jusqu’à la fin 2015 : après avoir collecté près de 10 millions l’an dernier, Franck Temim vise un encours de près de 25 millions.
Quant au déficit foncier Urban Pierre 2 forte d’une collecte de 62 millions sur les deux années écoulées, peut se targuer d’avoir investi à la fin 2014, 90 % de sa collecte : « tous les chantiers de restructuration des actifs acquis seront lancés pendant le premier quadrimestre de cette année » se félicite le président d’Urban Premium. Il vise une rentabilité locative des biens rénovés de l’ordre de 2,5 %, qui offre un taux de rendement interne attractif aux souscripteurs qui ont bénéficié d’une économie d’impôt pouvant aller jusqu’à 32% du montant de la souscription répartie sur 2014 et 2015. La quote-part de travaux cible, de l’ordre de 54% de la souscription, permet de générer un déficit foncier imputable sur les revenus fonciers existants, puis sur le revenu global dans la limite annuelle de 10 700 euros. De quoi faciliter l’ouverture d’une nouvelle SCPI spécialisée dans le déficit foncier dans les prochains mois. Cette catégorie de SCPI a trouvé son public et Franck Temim estime que dorénavant des fonds de ce type pourraient bien afficher une collecte de 50 à 60 millions d’euros par an.
Pierrepapier.fr