Le cours de Bourse de la société d’investissement immobilier cotée (SIIC) Tour Eiffel a réagi à la publication de ses résultats 2012 en perdant jusqu’à 2,5 % en séance. L’action s’est reprise en clôture pour ne laisser qu’un repli de 0,8 % à 44,23 euros. L’annonce du maintien du dividende versé en 2013 à 4,20 euros, suivi par une amputation l’an prochain à 3,20 euros a déplu aux investisseurs. Mais le nouveau management de la foncière conduit par Renaud Haberkorn, le nouveau directeur général qui a remplacé le fondateur Marc Inch, qui reste aux côté de Robert Waterland, parmi les principaux actionnaires de la société, a saisi l’occasion pour développer sa présentation de la nouvelle stratégie.
L’amputation du dividende doit permettre d’accélérer le désendettement de la société dont le ratio Loan to value est appelé à revenir sous les 45 % à la fin 2014, après un passage sous les 50 % fin 2013 contre 56 % à la fin du dernier exercice. Parallèlement, Tour Eiffel entend accroître le rythme des cessions d’actifs non stratégiques et procéder à des investissements opportunistes en partenariats. Le nouveau portefeuille type immobilier sera constitué de 85 à 95% d’actifs de rendement et de 5 à 15 % d’actifs de création de valeur. En 2012, Tour Eiffel affiche une perte de 6,1 millions d’euros contre un résultat positif de 29,4 millions en 2011. Toutefois, son résultat EPRA avant variation de la juste valeur du patrimoine, est ressorti à 34 millions en hausse de 11%. Le cash flow courant s’est apprécié de 8% à 35,7 millions. Le taux d’occupation financier Epra s’est maintenu à un niveau élevé avec 91,6% à fin 2012, contre 91,3% au 31 décembre 2011.
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