La Société de la Tour Eiffel fait partie de ces foncières qui ont atteint leur point haut en mai dernier (en l’occurrence 69,70 € le 19 mai) et sont aujourd’hui un peu délaissées par les investisseurs dans l’attente d’un nouveau signal d’achat.
Au premier semestre, les loyers ont reculé à 34,7 millions d’euros contre 37,4 millions au premier semestre 2010. Ainsi que le constatent les dirigeants, « les loyers escomptés sur les immeubles récemment livrés et en cours de commercialisation n’ont pas encore comblé le manque à gagner » sur les cessions réalisées en 2010. Du coup, le résultat opérationnel et le résultat net récurrent sont en repli, tandis que le résultat net part du groupe passe de 18,2 millions à 20,6 millions.
Le taux d’occupation financier est en hausse à 88,2 % contre 86 % fin 2010. Le patrimoine du groupe voit sa valeur hors droit progresser à 1.031,4 millions et l’ANR de liquidation ressort à 74,3 € par action contre 73 € fin 2010. La direction a relancé son programme d’acquisitions au premier semestre, mais constate que « la forte concurrence constatée sur le marché d’investissement pour l’acquisition d’opérations sécurisées limite la croissance du patrimoine locatif ».
La situation financière s’est renforcée : le taux d’endettement est revenu de 62 % fin juin 2010 à 59 % alors que le coût moyen de financement est resté contenu à 3,6 % contre 3,5 % en moyenne en 2010.
Un acompte sur dividende 2011 de 2,1 € par action sera détaché le 8 août et mis en paiement le 23 septembre. L’actionnaire aura le choix entre le paiement en numéraire ou en actions, sur la base d’un prix d’émission des actions nouvelles de 54,45 € ; la période d’option commencera le 8 août et se terminera le 13 septembre.
Le 28 juillet, après la publication de ces informations, le titre était en net recul autour de 59,28 € en milieu d’après-midi. Il conserve un gain de 18 % depuis un an, mais de moins de 3 % depuis le début de l’année.