La foncière bénéficie de la résilience des loyers de ses centres commerciaux et de la baisse de ses frais financiers.
La Place attend toujours le second volet de la sortie de BNPParibas dans la foncière Klépierre qui a conservé 21,87 % de son capital après avoir cédé 28,89 % de celui-ci au leader mondial des centres commerciaux, l’américain Simon Proprerty group. Mais sans attendre que se déroule ce scénario prévisible à terme, c’est bien le nouvel actionnaire qui s’est installé aux commandes de Klépierre.
A l’occasion de la publication de son activité trimestrielle, Klépierre annonce être en voie de finaliser son désengagement total du secteur des bureaux et travailler activement à la vente progressive de Klemurs, sa filiale à 100 % depuis qu’il a réalisé au printemps dernier une OPA sur celle-ci. A l’issue de ce processus, Klépierre deviendra donc un « pure player » des centres commerciaux, à l’image de son actionnaire américain.
Les cessions d’actifs se poursuivent d’ailleurs à un rythme satisfaisant puisque Klépierre indique dans un communiqué avoir réalisé ou être sur le point de céder pour plus de 900 millions d’euros d’actifs sur un objectif global d’un milliard d’ici la fin de l’année. Un objectif auquel pourrait s’ajouter quelques centres commerciaux dont les cessions sont à l’étude pour se recentrer sur les « destinations commerciales les plus attractives situées dans les villes d’Europe offrant le meilleur potentiel économique ».
Ces informations qui s’ajoutent à une marche des affaires satisfaisante avec des loyers bruts en hausse de 2,7 % (2,1 % à périmètre constant), tandis que les loyers bruts des centres commerciaux croissent de 3,9 % (2,5 % à périmètre constant), ont été bien accueillies en Bourse avec une hausse de l’action de 1,67 % jeudi 24 octobre. Globalement, le chiffre d’affaires a progressé de 1,7% sur la période à 799,5 millions d’euros. De quoi étayer la prévision (relevée fin juillet) d’un cash-flow courant des dirigeants de Klépierre de 3 % en 2013. Cette performance trouve en partie son origine dans la baisse des frais financiers de la société d’investissement immobilier cotée (SIIC) alors que la société indique qu’à fin septembre, son endettement net a baissé de 84 millions d’euros par rapport à fin juin. Sa dette nette consolidée s’élève désormais à 7,35 milliards d’euros.
« Nous sommes dans un environnement de consommation qui stagne mais les centres commerciaux ont fait preuve de résistance » souligne Laurent Morel, le président du directoire de Klépierre.
à propos de Klépierre
Acteur majeur de l’immobilier de commerces en Europe, Klépierre est un acteur du développement et de gestion de centre commerciaux. A la fin 2012, son patrimoine, valorisé à 16,4 milliards d’euros, se compose essentiellement de grands centres commerciaux détenus dans 13 pays d’Europe continentale. Les bureaux représentaient alors 2 % du patrimoine de Klépierre.
Klépierre est une Société d’Investissement Immobilier Cotée (SIIC), dont les actions sont admises aux négociations sur Euronext Paris, membre des indices SBF 80, EPRA Euro Zone, GPR 250 et des indices développement durable DJSI World, FTSE4Good, ASPI Eurozone ainsi que des registres d’investissement Ethibel Excellence et Pioneer.
Le 24 octobre 2013, au cours de 33,14 euros, sa capitalisation boursière atteint 6,6 milliards d’euros.
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