9 Md€ ont été investis en immobilier d’entreprise depuis le début de l’année. Les fonds d’investissement en représentent près de 50%. Mais SCPI et OPCI se positionnent toujours en seconde position, selon la dernière étude de Cushman & Wakefield consacrée à l’investissement immobilier en France.
Reprise en mai… Après un premier trimestre plutôt décevant – avec des volumes en retrait de 20% par rapport au 1er trimestre 2018 -, le marché français de l’investissement en immobilier d’entreprise a repris des couleurs. Selon le dernier « Flash Invest » publié par Cushman & Wakefield¹, 9 Md€ ont été investisdans cette classe d’actifs depuis le début de l’année. Soit 16% de mieux sur un an glissant.
Un marché tiré par les grandes transactions
Le moi de mai, explique Cushman & Wakefield, « a été marqué par la signature de 6 transactions d’un montant unitaire supérieur à 100 M€, représentant 63% des volumes investis depuis le début de l’année ». Les sociétés de gestion de SCPI et d’OPCI sont souvent impliquées dans ces « mega-deals ». Y figurent notamment Swiss Life Asset Managers (voir « Swiss Life Asset Managers finalise l’acquisition du portefeuille Terreïs »), mais également Paref Gestion, acquéreur d’un portefeuille de 27 commerces pour le compte de la SCPI Novapierre 1, HSBC REIM, pour l’achat en VEFA d’un immeuble de 19 000 m² à Saint-Quentin-en-Yvelines pour le compte de la SCPI Elysées Pierre, Perial AM, avec l’acquisition d’un immeuble de bureaux de plus de 16 000 m² à Suresnes pour le compte des SCPI PFO2 et PF Grand Paris, ou bien encore Primonial REIM, qui s’est portée acquéreur d’un immeuble de bureaux à Neuilly-sur-Seine valorisé 160 M€, pour le compte cette fois de plusieurs investisseurs institutionnels.
SCPI et OPCI derrière les fonds d’investissement
Les premiers investisseurs, en volume, restent néanmoins les fonds d’investissement internationaux. Selon Cushman & Wakefield, ils ont été les plus actifs depuis le début de l’année, avec 4,3 Md€ investis. « Ils se positionnent devant les OPCI/SCPI et les investisseurs privés (foncières non cotées, entre autres) », précise le courtier en immobilier. Sur le seul 1er trimestre 2019, SCPI et OPCI représentaient 22% du volume des acquisitions, quand les fonds d’investissement trustaient déjà plus de 50% des montants investis. Fin mai, ce sont toujours les investisseurs français, toutes catégories confondues, qui restent majoritaires (54%), bien que leur part relative tend à diminuer – ils représentaient 57% des volumes en 2018 et 62% en 2017 – . D’ailleurs, souligne Cushman & Wakefield, « l’afflux des capitaux étrangers devrait encore être massif en 2019, soutenant les volumes d’investissement ». Le courtier estime que le volume annuel des investissements en 2019 pourrait avoisiner ou dépasser les 30 Md€, en léger retrait donc par rapport au pic historique touché l’an dernier (32 Md€)…
Frédéric Tixier
A propos de Cushman & Wakefield(i)
Leader mondial des services dédiés à l’immobilier d’entreprise, Cushman & Wakefield (NYSE : CWK) conseille et accompagne investisseurs, propriétaires et entreprises dans toute leur chaîne de valeur immobilière, de la réflexion stratégique jusqu’à l’aménagement des locaux. Le groupe conseille ses clients utilisateurs et investisseurs internationaux, dans la valorisation de leurs actifs immobiliers en combinant perspective mondiale et expertise locale à forte valeur ajoutée, à une plate-forme complète de solutions immobilières. Fort de 51 000 collaborateurs, 400 bureaux et 70 pays dans le monde, Cushman & Wakefield a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 8,2 milliards de dollars via ses principales lignes de métiers : facilities et project management, transaction, capital markets, valuation.
(i) Cette information est extraite d’un document officiel de la société
[1]Flash Invest – Au 1er juin 2019 – Investissement en France : « Coup d’accélérateur sur les grandes transactions ».