Si l’on en juge par l’indice Notaires-Insee des prix des logements anciens, la tendance est restée à la hausse jusqu’au milieu de l’année en France métropolitaine ; mais une inflexion s’est déjà esquissée en province et devrait concerner prochainement la région parisienne.
Au niveau national, les prix des logements anciens ont progressé de 1 % au deuxième trimestre, avec une hausse de 2,1 % pour les appartements et une baisse de 0,1 % pour les maisons. Sur un an, c’est encore une forte hausse qui est constatée : 7,7 % globalement, 10,4 % pour les appartements, 5 % pour les maisons.
En province, les prix sont encore en hausse de 4,3 % sur un an : 4,6 % pour les maisons et 3,8 % pour les appartements. Mais, si l’on considère le seul deuxième trimestre, une tendance à la baisse apparaît : les prix ont diminué de 0,1 % ; le prix des appartements a encore gagné 0,2 %, celui des maisons a perdu 0,3 %.
En Ile-de-France, la tendance est toujours à la hausse, que ce soit sur le trimestre (2,9 %) ou sur un an (13,5 %), avec là aussi une différence marquée entre les maisons ( 0,7 % sur trois mois, 6,5 % sur un an) et les appartements (3,9 % au deuxième trimestre, 17,3 % sur un an). Comme de coutume, la progression est particulièrement marquée à Paris, avec une progression pour les appartements de 5 % sur le trimestre et de 22,5 % sur un an.
Mais cela pourrait changer. Les prix constatés par les notaires sur les avant-contrats ont enregistré un plafond à 8.650 € le m² en moyenne à Paris en juin avant de revenir à 8.570 € le m² en juillet. Cette inflexion devrait se retrouver dans les contrats définitifs enregistrés en octobre. En d’autres termes, les statistiques officielles devraient faire encore apparaître une hausse au troisième trimestre, mais le quatrième trimestre risque fort d’être négatif, à Paris comme sur l’ensemble du territoire de la France métropolitaine.