La SIIC Paref a publié le vendredi 9 septembre avant Bourse des résultats semestriels tout juste équilibrés. La partie la plus satisfaisante est liée à la filiale Paref Gestion, du fait du niveau élevé des souscriptions à ses SCPI.
Au premier semestre, les revenus locatifs sont revenus de 9 millions d’euros en 2010 à 8,1 millions en 2011. Cette baisse est expliquée par la renégociation du loyer d’un immeuble et la libération de petites surfaces. Le taux d’occupation des immeubles s’élevait à 89 % fin juin contre 90 % à la fin de l’année 2010.
En revanche la gestion pour compte de tiers (3 SCPI – Novapierre, Pierre 48, Interpierre – et 3 OPCI) continue de progresser. Le montant des actifs gérés atteint 526 millions, soit une hausse de 12,4 % depuis le 31 décembre 2010. Les commissions de gestion et de souscription se montent à 3,6 millions contre 1,6 million à fin juin 2010.
Malgré cette contribution positive de Paref Gestion, le résultat brut d’exploitation est en recul : il passe de 8,29 millions d’euros au 30 juin 2010 à 7,43 millions, du fait de la baisse des revenus locatifs déjà évoquée, d’une augmentation (en partie non récurrente) des frais de personnel et d’autres charges d’exploitation.
Le coût de l’endettement financier est stable à 3,7 millions, alors même que cet endettement est en diminution de 19 millions, à 107,8 millions au 30 juin. Le taux d’endettement financier est revenu à 52,6 % contre 58 % au 31 décembre et 64 % au 30 juin 2010.
La juste valeur des immeubles de placement est en recul de 4,2 millions et le résultat net part du groupe s’élève à seulement 0,03 million contre 3,77 millions un an plus tôt.
L’actif net réévalué de liquidation est en léger recul à 85,2 € par action contre 85,3 € fin 2010. Le directoire du groupe annonce qu’il pourrait procéder à une augmentation de capital dans les mois à venir pour renforcer la structure financière de Paref et permettre au groupe de poursuivre son développement.
La publication de ces informations n’a eu aucune incidence sur la valeur du titre en Bourse ce vendredi, inchangé à 48,10 €. Il est vrai que le titre a déjà beaucoup reculé après avoir atteint un plus-haut à 62,30 € le 19 mai dernier. Aux cours actuels, la hausse du printemps a été annulée et le titre perd plus de 4 % depuis le début de l’année.