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Au premier trimestre 2011, la SIIC Paref a enregistré un chiffre d’affaires consolidé en baisse de 0,7 % à 7,06 million d’euros, mais ce recul s’explique par le fait que le chiffre du premier trimestre 2010 intégrait une vente de l’activité marchand de biens. Si l’on compare les activités récurrentes, la progression est de 13,7 %. Elle s’explique principalement par une forte hausse des souscriptions de SCPI.
En effet, les commissions de l’activité gestion pour compte de tiers (Paref Gestion) s’élèvent à 1,6 millions d’euros ce trimestre, soit plus du double de celles de la même période de 2010. A l’intérieur de cet ensemble, les commissions brutes de souscription de SCPI représentent 1 million d’euros. Ainsi que l’explique la société, « Paref Gestion bénéficie d’un contexte très favorable à la collecte de capitaux pour la pierre papier » et tire profit de son positionnement avec une gamme complète de SCPI : Pierre 48 pour l’habitation, Novapierre, particulièrement recherchée actuellement par les investisseurs pour les murs de magasins, et enfin Interpierre pour les locaux d’activité et les bureaux. Les commissions récurrentes de gestion d’OPCI (le groupe en gère trois) progressent également grâce à Vivapierre (villages de vacances).
Au 31 mars, les actifs gérés par Paref Gestion (y compris ceux du groupe) s’élèvent à 681 millions d’euros, contre 659 millions au 31 décembre 2010 et 641 millions il y a un an. Dans cet ensemble, les SCPI représentent 321 millions et les OPCI 148 millions.
OPA ou pas ?
Selon les nouvelles règles régissant les OPA (offres publiques d’achat), un actionnaire ou un groupe d’actionnaires agissant de concert doivent déposer un projet d’OPA ou revenir en deçà des 30 % s’ils ont dépassé ce seuil. Une tolérance existe pour ceux qui détenaient entre 30 % et un tiers du capital avant le 1er janvier 2010, mais la famille Lévy-Lambert, actionnaire de référence de Paref, est montée à 31,6 % du capital et 39,4 % des droits de vote après cette date. Faisant valoir qu’elle avait passé ce seuil de façon passive, à la suite d’une réduction de capital, la famille Lévy Lambert a fait savoir qu’elle avait demandé une dérogation à l’AMF. Affaire à suivre.
En attendant, le 10 mai, à la veille de l’assemblée générale des actionnaires, le titre Paref s’échangeait autour de 60,60 €, en hausse de 20,8 % depuis le début de l’année. Pour mémoire, il s’échangeait à 39 € deux ans plus tôt.
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