La SCPI Duflot Multihabitation 8 vise un encours proche de 25 millions d’euros d’ici le 15 décembre. La Française a su mettre en avant la qualité de ses investissements dans des communes attractives de l’ouest parisien.
Le « bashing » qui n’a cessé d’accompagner le régime d’incitation fiscale à l’investissement en immobilier résidentiel a conduit à un rejet massif des investisseurs, mais aussi des réseaux de commercialisation des produits reposant sur ce dispositif qui vit ses derniers jours avant le toilettage qui conduira aux SCPI Pinel du nom de l’actuel ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité. A tort ! Ceux qui ont fait le pari de se lancer dans l’aventure ont créé des patrimoines bien loin du spectre de l’habitat social dans des communes sinistrées.
Encore fallait-il le faire savoir ! Marie-Christine Jouanet-Arnaud directeur des produits immobilier Habitation chez La Française REM a su mobiliser ses réseaux de distribution en mettant en avant les communes de l’ouest parisien où LA SCPI Duflot Multihabitation 8 (voir pierrepapier.fr des 10 décembre 2013 et du 8 octobre 2014) et sa grande sœur Multihabitation 7 ont investi. Les noms d’Asnières, Châtenay Malabry, Viroflay Anthony et Conflans Saint-Honorine ont fait mouche. D’autant qu’elle a su également mettre en avant la proximité des immeubles acquis avec ceux des SCPI Borloo qui se caractérisent par des logements intermédiaires eux-aussi sousmis à des plafonds de ressources des locataires.
Les plafonds prévus par le régime Duflot offraient un rayon d’action dans les zones A, A bis, B1 et B2, suffisamment large pour trouver des investissements attractifs compte-tenu de la réduction d’impôts de 18 % du montant investi. Le problème tient plutôt à la faible offre des promoteurs sur ce segment alors que ces derniers souffrent de la mévente d’autres programmes…
Fort de cette communication intelligente et d’une mobilisation précoce de ses forces de vente pour cette SCPI Fiscale qui clôturera son augmentation de capital le 15 décémbre prochain, Marie-Christine Jouanet-Arnaud a su attirer les souscriptions tôt dans l’année. C’est pourquoi il faut aujourd’hui procéder à l’exercice de la majoration de 30 % du montant de l’augmentation de capital en cours pour satisfaire les demandes de souscription. Celle-ci est portée à de 16 millions d’euros à 21,56 millions en nominal avec des parts proposées à 1 500 euros. Cette opération est d’ores est déjà souscrite à hauteur de 75 %. Elle permettra à la SCPI d’atteindre une capitalisation comprise entre 20 et 25 millions d’euros (prime d’émission incluse).
Quant à mettre en œuvre une nouvelle SCPI répondant au dispositif Pinel (ouvert en septembre 2014) ; La Française y travaille… pour 2015. Mais Marie-Christine Jouanet-Arnaud explique que cette SCPI aura beaucoup de points commun avec Multihabitation 8 car les SCPI ne sont pas concernée par la location à ses enfants et que la période de 9 années est la plus adéquate à l’investissement en SCPI. Seul l’élargissement du zonage sera mis à profit dans la SCPI de cette catégorie que créera la Française. Mais ce que Marie-Christine Jouanet-Arnaud apprécie le plus dans le dispositif Pinel c’est que cette fois-ci plusieurs sociétés de gestion se préparent à lancer des produits reposant sur ce régime fiscal et que c’est toujours plus facile de commercialiser une SCPI quand tout le monde y croit, les sociétés de gestion mais aussi les promoteurs !
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