A quelques jours du salon de la gestion de patrimoine indépendante Patrimonia qui se tient à Lyon les 26 et 27 septembre prochain, une étude (1) réalisée par les organisateurs du salon en partenariat avec Morningstar dresse un constat plus favorable pour les perspectives d’activité des conseillers en gestion de patrimoine.
Les CGP sont quatre fois plus nombreux que l’an dernier à escompter une année de croissance pour leur activité (39 % au lieu de 10 %). Ces professionnels de la gestion de patrimoine misent sur une baisse de l’aversion au risque de leurs clients pour se développer. Ils ne sont plus que 57 % contre les trois quarts à se convaincre que leurs clients seront méfiants et conservateurs dans leurs allocations d’actifs. Pour autant, dans un environnement qui demeure caractérisé par un manque de visibilité, les CGP privilégieront les solutions flexibles et adaptables. Dans ce contexte, ils misent sur un retour progressif vers les actions, soutenu par la création du PEA PME, que ce soit par la détention de titres vifs en direct, par des mandats de gestion ou par des fonds et des produits structurés. C’est l’investissement dans la pierre qui devrait faire les frais de la nouvelle donne. Mais si la part des CGP privilégiant l’immobilier en direct retombe de 17 à 14 %, il est remarquable de constater que la pierre-papier conserve dans ce nouvel environnement la même attractivité (19 % des CGP compte y avoir recours comme l’an dernier). D’autant que l’assurance-vie retrouve des couleurs. Plus encore que la hausse de la proportion des CGP qui pensent y avoir recours, c’est la part des contrats en unités de compte qui progresse. Ces dernières pouvant avoir comme supports l’ensemble des valeurs mobilières mais également les SCPI et de plus en plus les OPCI.
pierrepapier.fr
(1) Cette étude a été réalisée auprès de 400 conseillers en investissement financiers représentatifs du secteur du 2 juillet au 15 septembre 2013.