A l’heure où la thématique de la fiscalité immobilière revient sur le devant de la scène, une étude réalisée en avril dernier par Opinion Way pour le groupe Atland vient rappeler que l’immobilier se place toujours en tête des placements préférés des Français. La pierre « physique » reste dominante. Et l’investissement locatif, surtout lorsqu’il autorise une défiscalisation, séduit encore.
Quand on leur demande quel placement leur semble le plus « intéressant », 60% de la population interrogée par Opinion Way répond investissement immobilier. La pierre « physique » arrive en pole position (34%), suivie de la souscription d’un PEL (18%) et de celle de parts de SCPI (8%).
Montée en puissance des SCPI – Ce trio immobilier dépasse donc la traditionnelle assurance-vie (34%), et se place loin devant le placement en liquidité (Livret A, à 17%) et celui en actions cotées (13%). L’étude pointe évidemment la montée en puissance des SCPI. « Souffrant d’un déficit de notoriété, les SCPI commencent à s’installer dans le paysage des placements financiers », constate Opinion Way, rappelant les collectes record réalisées par ces véhicules ces dernières années. Ils demeurent toutefois relativement moins connus que d’autres dispositifs d’investissement en immobilier, à quelques encablures notamment du dispositif Pinel, cité par 60% des personnes interrogées (contre 46% pour les SCPI).
Recherche de rendements locatifs réguliers – Si cette technique de défiscalisation est aussi plébiscitée, c’est parce qu’elle permet, dans l’esprit des investisseurs, d’obtenir des revenus réguliers, la qualité principale, selon eux, de l’investissement immobilier. Les ¾ trois quarts des investisseurs attendent en effet « d’abord un rendement locatif intéressant, loin devant la perspective de réaliser une plus-value à la revente (22%) », constate l’étude, soulignant que « le rendement qui offre un revenu additionnel pérenne est considéré comme d’autant plus important qu’il est plus difficile aujourd’hui de réaliser d’importantes plus-values à la revente ». Ceci explique d’ailleurs pourquoi les investisseurs ont tendance à privilégier les petites surfaces – deux-pièces (37%), studio dans une ville étudiante estudiantine (27%) ou encore parking/box fermé (25%) -, synonymes de meilleurs rendements locatifs. Et que ce sont les risques de perdre cette régularité dans la perception des revenus (à cause d’un locataire mauvais payeur) qui figurent en tête de liste des principaux freins à l’investissement immobilier. Point étonnant : la pression fiscale n’est pas considérée comme un obstacle au placement immobilier. Par méconnaissance des régimes existants ?
A propos de Foncière Atland(i)
Partenaire immobilier des entreprises, Foncière Atland est une société d’investissement immobilier cotée (SIIC). Au travers de ses activités d’investissement, d’asset management et de construction, la société est un acteur de référence sur le marché des externalisations d’actifs d’entreprises et la réalisation d’opérations de clés en main locatifs. Foncière Atland est également présente sur le marché des SCPI via sa filiale Voisin, société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF gérant 4 SCPI pour le compte de 6700 associés. Au 31 décembre 2016, Foncière Atland gérait pour compte propre et compte de tiers un patrimoine de 555 millions d’euros hors droits, dont 252 millions pour Voisin, représentant 402 actifs et un loyer total de 43,3 millions d’euros. Foncière Atland est cotée sur Eurolist C.
(i) Cette information est extraite d’un document officiel de la société