Les foncières sont aux avant-postes de la reprise des actions depuis que la Fed a rassuré les marchés à la mi-septembre.
L’annonce faîte le 16 septembre dernier par la Réserve Fédérale américaine de la poursuite de ses interventions sur le marché obligataire a redonné du souffle à l’ensemble des marchés financiers. Cependant, alors que les investisseurs étaient rassurés sur les craintes d’une brutale remontée des taux, ce sont normalement les valeurs qui avaient le plus souffert de l’environnement négatif des mois précédents qui ont le mieux rebondi. Les financières dans leur ensemble ont été de la partie. Les foncières également car elles étaient menacées par la perspective d’une remontrée trop brutale de leur coûts de refinancement » comme le relèvent les analystes de La Française AM dans la dernière livraison de « La lettre des gestions immobilières » qui estime que cette menace aurait eu un impact sur leurs valeurs d’actif net réévalué (ANR).
Concrètement, l’indice IEIF SIIC France a repris depuis la mi-septembre 3,9 % quand l’indice large de la Bourse de Paris ne s’octroyait que 2,6 %. C’est appréciable même si cela ne gomme pas l’écart de performance qui reste très important entre les deux indices depuis le début de l’année, avec un gain de plus de 16 % pour le deuxième quand celui des foncières n’a gagné que 4,15 %. Ce différentiel est certes atténué par le rendement de 5,63 % des Sociétés d’investissement immobilier, soit près de 1,5% (150 points de base) de plus que l’ensemble de la cote parisienne.
Ce mouvement a bénéficié comme souvent lors des retournements de tendance aux leaders du secteur. Cependant, il permet également aux investisseurs de mieux intégrer, quoi que parfois avec un peu de retard, les bonnes nouvelles publiées par des sociétés moins importantes. Dans cette catégorie, on notera les jolis parcours récents de Terreis et de Cégéreal.
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