Le prix des appartements parisiens peuvent-ils échapper à la morosité qui atteint maintenant presque toute la province ? Selon les statistiques de la chambre des notaires de Paris et d’Ile-de-France, publiées jeudi 13 septembre, le prix moyen du mètre carré parisien a encore progressé de 1% au deuxième trimestre 2012 par rapport au précédent. Il s’établissait à ce moment-là à 8340 euros, se rapprochant du record du troisième trimestre 2011 (8370 euros le mètre carré). De quoi anticiper un nouveau record à très court terme approchant les 8500 euros du mètre carré détrônant les 8370 euros du troisième trimestre 2011.
Selon, Maître Thierry Delesalle les acquéreurs ont maintenant digéré la légère hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers au premier trimestre (suivie depuis par un nouveau recul), qui avait dissuadé certains acheteurs. Une partie d’entre eux a reporté son achat sur le deuxième trimestre du fait du décalage entre la signature de la promesse et la conclusion de la transaction. L’attentisme a également été entretenu par l’évolution du régime fiscal des plus-values et la fin programmée du dispositif Scellier. Toutefois si les prix ont conservé une orientation haussière cela tient également à l’attitude des vendeurs qui se sont comme les acheteurs montrés moins nombreux. Les transactions immobilières dans l’ancien se sont effondrées au deuxième trimestre : -21% à Paris et en Ile-de-France sur un an.
De quoi s’interroger sur la réelle signification de la hausse des prix constatée, car on sait que lorsque le marché se montre plus hésitant ce sont les biens de meilleure qualité qui trouvent preneur.
Sur un an, la progression des prix franciliens atteint 1,6% (+1,9% pour les seuls appartements), quand la province affiche une baisse de 0,8%, tirée par les maisons (-1,3%) alors que les appartements sont eux en légère hausse (+0,2%).
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