La classe d’actifs immobilière tend à s’imposer pour les fonds de pension en charge qui gèrent une grande part de l’épargne privée en vue de la retraite dans les pays de l’OCDE (38 000 milliards d’euros, soit 63% du PIB mondial) n’ont eu de cesse d’accroître leur part investie dans l’immobilier. C’est la conclusion de l’étude de vient de publier l’IEIF sous la plume de Charles-Henri de Marignan, analyste senior au sein de ce centre de recherche indépendant dédié à l’immobilier.
L’étude retient un montant investi dans l’immobilier par ces acteurs de près de 3 800 milliards d’euros, alors que cette classe d’actif s’est imposée comme le principal support des investissements alternatifs des fonds de pension captant la moitié de cette catégorie. D’autant que la diversification des fonds de pension en direction des actifs alternatifs n’a cessé de progresser lors de la dernière décennie, passant de 12 % en 2003 à 20 % de leurs encours en 2011. L’immobilier bénéfice d’une réallocation des fonds de pension qui réduisent leur exposition aux marchés obligataires. Le rythme de progression de cet investissement atteint 3,7 % sur les années 2006/2011. Compte tenu de projections sur la croissance économique mondiale, l’auteur chiffre de manière conservatrice le potentiel de croissance de ces investissements à 1 % pour les prochaines années, soit 380 milliards d’euros.
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