A la fin novembre 2014, selon les données collectées par l’IEIF, la capitalisation des OPCVM immobiliers accessibles en France s’établi à 8,12 milliards d’euros. La progression se répartit équitablement entre un effet marché (cours et dividendes) et les souscriptions nettes.
Si les fonds indiciels cotés en Bourse (ETF ou trackers) n’ont cessé au cours des derniers mois de prendre un poids relatif plus important au sein du compartiment des OPCVM immobiliers commercialisés et accessibles pour les épargnants français, les tenants de la gestion privilégiant la sélection de valeurs et la performance peuvent se rassurer. La performance commerciale de l’OPCVM géré par Amundi, Amundi Actions Foncier, est pleine d’espoir : cet OPCVM a attiré 157 millions d’euros de souscriptions sur les deux mois d’octobre et de novembre 2014. Ce montant, obtenu en deux mois de souscriptions par cet OPCVM, représente en effet à lui seul près de 13 % de la collecte nette des 11 premiers mois de l’année 2014 par le compartiment.
L’encours de l’ensemble des fonds investis en action cotées de sociétés foncières a progressé de 31 % sur les 11 premiers mois de 2014, relève Marie-Eloïse Gravier analyste au sein de l’IEIF. Il atteint 8,12 milliards d’euros au 30 novembre contre 6,2 milliards à la fin 2013 au terme d’une année qui avait été marquée par d’avantage de retraits que de souscriptions quoi que l’effet marché avait autorisé une progression de l’encours (+ 1,45 %). En 2014 compte tenue d’une performance coupon réinvesti de près de 16 % sur les 11 premiers mois de l’année, la hausse de l’encours est due pour presque la moitié aux souscriptions nettes. Cependant, les flux de souscriptions se sont avérés irréguliers. Ainsi, la collecte nette s’élève à 74,3 millions d’euros en novembre, après une collecte de 183,2 millions en octobre et une décollecte de 186,6 millions en septembre.
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