Vendra, vendra pas ? La question de cession des murs du prestigieux hôtel de luxe par SFL ressurgit. Cette fois c’est l’exploitant du Mandarin Oriental du Faubourg Saint-Honoré lui-même qui sort du bois pour se dire éventuellement acheteur si SFL les met effectivement en vente…
Le Mandarin Oriental à Paris pourrait se porter acquéreur de ses murs si la Société foncière lyonnaise (SFL) les met effectivement en vente, comme il en est question, a déclaré mercredi à l’AFP le directeur général du Mandarin Oriental Paris, Philippe Leboeuf.
Au mois de juin dernier, SFL avait indiqué qu’aucune décision n’avait été prise de vendre l’ensemble immobilier situé 251 rue Saint-Honoré à Paris 1er qui abrite l’hôtel de luxe loué au groupe Mandarin-Oriental et les deux boutiques louées respectivement aux enseignes Dsquared2 et Ports 1961. La Société Foncière Lyonnaise disait avoir reçu depuis un an de nombreuses sollicitations d’investisseurs intéressés par cet actif et a demandé à Jones Lang Lasalle de tester l’intérêt de quelques investisseurs internationaux pour ce ‘trophy asset’. SFL décidera en temps utile de l’opportunité de le céder ou de le conserver en patrimoine».
Pour que ce soit maintenant l’exploitant de l’Hôtel qui sorte du bois pour se dire intéressé, on peut penser que les investisseurs internationaux visés par SFL n’ont finalement pas donné suite à leur marque d’intérêt. Question de prix peut-être ?
pierrepapier.fr