Gérer des actifs logistiques, cela ne n’improvise pas… Mais d’abord, quels sont, en pratique, les bâtiments qui entrent dans cette catégorie ? Quel est le potentiel de ce secteur ? Et que faut-il savoir pour y investir sereinement ? Les explications de Pauline Collet, directrice du développement et du marketing d’Alderan, face caméra…
La logistique, pour les Nuls ?
La logistique, c’est l’art et la manière de mettre à disposition :
- un produit donné
- au bon endroit
- à moindre coût
- et avec la meilleure qualité.
En résumé, la logistique, c’est un flux organisé !
Quelques mots de vocabulaire ?
3 mots de vocabulaire complémentaires pour briller en société :
- Un bâtiment d’activité ? C’est un bâtiment multi-usage qui permet : le stockage, l’assemblage, le service après-vente, voire la petite industrie. C’est un bâtiment qui est utilisé par les PME et les PMI de notre territoire. Et c’est un bâtiment qui est d’une taille inférieure à 10 000 m².
- Un entrepôt de stockage ? Comme son nom l’indique, c’est un bâtiment qui permet la massification des flux. Les marchandises y sont stockées, avant d’être dispatchées. Cet entrepôt est généralement d’une taille supérieure à 10 000 m².
- Un entrepôt de logistique urbaine ? Aussi dit « du dernier kilomètre », il s’agit d’un entrepôt qui favorise le dispatching des colis. D’ailleurs, les marchandises y restent souvent moins de 24h.
Pourquoi ce secteur est-il aujourd’hui si prisé ?
On l’aura compris, la crise sanitaire a mis en lumière l’importance de la logistique dans le bon fonctionnement de l’économie. La classe d’actifs « activité logistique » attire désormais bon nombre d’investisseurs qui ont compris son intérêt stratégique. Avec des rendements historiquement dans le haut de fourchette, et un potentiel de revalorisation des loyers particulièrement important en France, la classe d’actifs « activité logistique » représente aujourd’hui un axe d’investissement majeur pour l’épargne des Français.
Investir en logistique, c’est facile ?
Pour autant, investir en logistique est loin d’être une chose facile. Car il faut être en mesure :
- De sourcer les deals
- Savoir les analyser. Pour ne sélectionner que les plus rentables
- Enfin, il faut être capable de négocier. Et de clôturer les transactions dans les délais impartis.
Une fois les actifs acquis, il faut savoir gérer les relations avec les locataires sur le long terme. Mais aussi entretenir le patrimoine. Mais aussi, et surtout, comprendre les problématiques réglementaires et environnementales inhérentes à cette classe d’actifs.
Enfin, quand le temps d’arbitrer les actifs est venu, il faut être en mesure d’organiser la cession du portefeuille. Avec le même niveau d’exigence que celui déployé lors des opérations d’acquisition.
Conclusion ?
Conclusion : il vous faut une équipe rompue à ces exercices. Qui connaît parfaitement les rouages de cette classe d’actifs. Car, avec la logistique, rien n’est laissé au hasard…
Lire aussi
Alderan lance Vadora II, un Club Deal dédié au secteur du tourisme
Logistique : des loyers « prime » en progression de 12,2% au 1er semestre 2022
ActivImmo : plus de 120 M€ investis en une semaine….
Logistique : encore 700 M€ investis au 1er trimestre 2022
Les SCPI actives sur la thématique logistique
Rémy Bourgeon, Alderan : « La logistique, c’est avant tout un flux… »
A propos d’Alderan(i)
Alderan est une société de gestion créée en 2015 par Rémy Bourgeon. Elle est issue d’un family office immobilier, Ojirel, spécialisé depuis 20 ans en immobilier professionnel, et en particulier dans le secteur des locaux d’activités et la logistique. Alderan agit de manière indépendante sur l’ensemble du cycle de détention : acquisition, gestion et revente. Sa connaissance du marché et son réseau d’apporteurs d’affaires permettent à Alderan d’avoir accès à des opérations exclusives et « off market ».
(i) Information extraite d’un document officiel de la société