La quasi-totalité des chiffres publiés par Icade à l’issue du premier semestre sont nettement positifs. Le chiffre d’affaires s’élève à 717,2 millions d’euros contre 650,7 millions au 30 juin 2010, soit une augmentation de 10,2 %. L’excédent brut opérationnel s’élève à 163,9 millions, contre 141,1 millions au 30 juin 2010, soit une augmentation de 16,2 %. Le cash-flow net courant s’établit à 100,3 millions, en hausse de 22,6 %. La valeur du patrimoine s’établit à 6.284 millions, en augmentation de 2,5 % par rapport au 31 décembre. L’actif net réévalué s’élève à 83,9 € par action contre 81,4 € le 31 décembre, soit une progression de 3,1 %. Seule petite ombre au tableau, le taux d’endettement remonte de 37,4 % au 31 décembre à 38,2 %.
Au total, « grâce aux spécificités de son modèle qui s’appuie désormais à la fois sur les revenus récurrents de son pôle Foncière Tertiaire et sur l’important backlog [partie restant à exécuter des programmes en cours de réalisation] de son pôle Promotion, Icade confirme son anticipation de forte progression de son cash-flow net courant pour les années 2011 et 2012 ».
Mais ces chiffres étaient attendus. De surcroît, ils ont été publiés dans un contexte boursier de nouveau maussade. Le 27 juillet, en milieu de journée, au lendemain de la publication de ces résultats, le titre Icade était coté en repli, autour de 82,26 €. Comme pour beaucoup de foncières, il est passé par un point haut en mai, à 89,50 € le 24 ; depuis le début de l’année, il est en hausse de plus de 7 %.