Après le limogeage brutal de Christophe Clamageran, la direction de Gecina a jugé utile de donner quelques indications sur la stratégie qui serait désormais suivie. Le texte est bref, mais précis :
« Dans le cadre de sa stratégie et compte tenu du contexte économique et financier actuel, la priorité de Gecina est davantage de mettre l’accent sur les cessions que sur de nouvelles acquisitions dans le secteur des bureaux. Les cessions complémentaires porteront principalement sur le secteur résidentiel.
Le conseil d’administration souhaite également poursuivre l’accélération de l’allègement de la dette. Ainsi, dans ce contexte et en réalisant un montant complémentaire de cessions de 500 millions d’euros d’actifs résidentiels, Gecina atteindra rapidement un objectif de 1,5 milliard d’euros de cessions ».
Ces quelques lignes annoncent une politique nettement plus conservatrice que celle menée par l’ancien directeur général. S’il y avait bien l’idée de céder des actifs dans le résidentiel, les cessions annoncées dans le bureau rentraient dans une politique d’arbitrages et devaient être compensées par des développements à Paris et, plus généralement, en Ile-de-France. Très clairement, le développement n’est plus à l’ordre du jour, même si par ailleurs le communiqué réaffirme l’ambition de Gecina « de se maintenir au premier rang des foncières en Europe ».
Publié le jeudi 6 après Bourse, ce communiqué n’a pas suffi à pleinement rassurer les investisseurs : vendredi matin, sur un marché baissier, le titre Gecina reculait un peu plus vite que la moyenne des foncières cotées, autour de 66,67 €.