Les gérants d’Immobilier 21, un fonds spécialisé sur les foncières cotées de la zone euro, constatent une croissance moyenne du cash-flow par action des valeurs de l’indice de 9% sur un an glissant. Un chiffre supérieur à leurs attentes, qui renforce leur opinion positive sur le secteur. Sur trois ans, ils estiment que le potentiel de performance annuelle des foncières de l’eurozone pourrait atteindre entre 15% et 20%…
Les foncières ne déçoivent pas. Ni en termes de performances opérationnelles, ni en termes de performances boursières. Depuis le début de l’année, les valeurs de l’indice IEIF zone euro affichent une insolente progression de 10,03%[1], quand l’indice généraliste DJ Euro Stoxx 50 recule quant à lui de 5,38% sur la même période. L’indice coupons nets réinvestis progresse même de 12,77%, après avoir bondi de 16% en 2015.
Un secteur boursier désormais à part entière – Un parcours boursier qui s’explique par l’environnement économique dont bénéficie le secteur (baisse des taux), l’intérêt croissant des investisseurs pour cette typologie d’actifs boursiers – encore renforcé depuis l’entrée officielle de l’immobilier dans la classification industrielle mondiale standard des indices [2] -, le tout néanmoins porté par l’amélioration constante de l’efficacité opérationnelle des principales foncières. Qui ont, pour la plupart, à l’image du leader sectoriel en termes de capitalisation, Unibail-Rodamco[3], publié cet été des semestriels de qualité.
Ratio en amélioration – Selon les chiffres synthétisés par Gestion 21, le gestionnaire d’Immobilier 21, les cash-flows par action des foncières de la zone euro[4] ont progressé de 9,3% sur un an glissant. Une croissance moyenne « très supérieure » aux attentes de la société de gestion qui reconnaît avoir sous-estimé les effets positifs cumulés de la croissance organique des loyers, de la baisse des frais financiers, et des investissements des foncières ». La croissance moyenne des loyers, toujours sur un an glissant, s’établit à 1,2%. La hausse moyenne du patrimoine des foncières (+2,6%) est en revanche conforme aux anticipations de Gestion 21, et « permet aux ANR (Actifs Nets Réévalués) de progresser de 1,7% malgré le détachement des dividendes au 1er semestre ». Quant aux autres principaux ratios opérationnels, ils sont eux aussi en amélioration, que ce soit du côté des taux d’occupation (94% à fin juin, vs 93,1% à fin 2015), du coût de la dette (2,6% vs 2,8%). Seuls les taux de capitalisation sont en léger recul (5,4% vs 5,6%).
Scénario d’objectif de performance maintenu – En dépit de ces résultats inattendus, Gestion 21 ne modifie pas, « par prudence », ses scénarios de performances annuelles du secteur sur les trois prochaines années. Dans son hypothèse haute, Gestion 21 anticipe un rendement du secteur à 5%, des cash-flows en progression de 5%, et un objectif de performance annuelle compris entre 15% et 20%.
A propos de Gestion 21(i)
Gestion 21 est une société de gestion entrepreneuriale agréée par l’AMF en juillet 2007 au capital social de 500 000 €. Elle bénéficie à la fois du dynamisme inhérent à sa jeunesse et de l’expérience de ses deux gérants fondateurs : Daniel Tondu et Laurent Gauville, qui cumulent plus de 25 ans d’expérience professionnelle sur les marchés financiers. Gestion 21 a créé deux FCP : Actions 21 et Immobilier 21. Actions 21 est investi en actions principalement françaises de toutes capitalisations. Immobilier 21 est investi en actions de la zone euro sur le secteur des sociétés foncières et immobilières cotées.
(i) Cette information est extraite d’un document officiel de la société
[1] Indice « nu » IEIF Eurozone, variation au 07/09/2016 par rapport au 31/12/2015.
[2] Depuis le 1er septembre, les actifs immobiliers occupent un compartiment dédié du Global Industry Classification Standard (GICS).
[3] Résultat net récurrent par action en croissance de 13,5% au 1er semestre 2016 (à 5,81 €), croissance de 2,5% des loyers.
[4] Sur la base de 90% de la capitalisation des foncières cotées en zone euro.