La FSIF vient de présenter une étude analysant l’impact socio-économique des foncières cotées en Bourse sur les territoires et le développement des villes « durables, innovantes et inclusives ». Ces acteurs incontournables de l’aménagement urbain et péri-urbain sont en effet de plus en plus engagés dans une démarche sociétale…
Elles détiennent plus de 20 millions de mètres carrés, soit près de 100 Md€ d’actifs immobiliers, sont à l’origine de plus de 200 000 emplois, directs et indirects, et envisagent d’investir, sur les quatre prochaines années, près de 13,5 Md€ sur l’ensemble du territoire français¹. Autant dire que les sociétés immobilières cotées en Bourse, dotées ou non du statut SIIC, sont une industrie motrice de l’économie française.
Foncières cotées : plus d’investissements en régions
Un constat renouvelé et actualisé par la dernière étude réalisée par le cabinet PwC à la demande de la FSIF, la Fédération des sociétés immobilières et foncières, intitulée « Les sociétés immobilières cotées, partenaires des villes ». L’analyse de l’impact socio-économique des foncières sur les territoires montre que ces dernières y jouent une part grandissante. En 2017, leurs acquisitions situées dans les grandes métropoles régionales représentaient 29% de leurs investissements. Une proportion passée à 40% en 2018… En outre, comme le rappelle Delphine Charles-Péronne, déléguée générale de la FSIF, dans le dernier numéro de la revue « Réflexions immobilières » publiée par l’IEIF, et consacré précisément à la thématique de l’innovation dans les foncières cotées², « 80 % de leurs actifs sont situés hors de Paris intramuros ».
Foncières cotées : une démarche innovante et éco-responsable
Outre le rôle des foncières cotées dans le développement économique régional et le renouvellement de l’aménagement urbain, l’étude insiste sur leur volonté, de plus en plus manifeste, d’intégrer de manière proactive les enjeux de développement durable dans les constructions et de réduire leur empreinte carbone. « Elles développent des solutions innovantes et la plupart sont dans une démarche active de certification environnementale », constate ainsi Nicolas Brement, senior manager au sein de l’activité développement durable de PwC. Les foncières cotées font ainsi preuve « d’innovation pour atteindre les objectifs français en matière d’économie circulaire », souligne le rapport, mais également pour s’adapter aux nouvelles attentes des utilisateurs, que ce soit en matière d’environnement de travail (coworking, nomadisme…), de logement (coliving, résidences gérées…) ou de commerce (connectivité, omnicanalité…).
Frédéric Tixier
A propos de la FSIF(i)
Créée en 1935, la Fédération des sociétés immobilières et foncières (FSIF) rassemble les opérateurs immobiliers qui construisent, louent et gèrent au quotidien des biens immobiliers diversifiés tels que bureaux, commerces, hôtels, entrepôts logistiques, logements, résidences étudiantes ou maisons de retraite en France et à l’étranger. Elle est composée de sociétés immobilières cotées et non cotées qui représentent au total 120 milliards d’euros d’actifs et 25 millions de mètres carrés. Ses adhérents cotés totalisent 63 milliards d’euros de capitalisation boursière, soit plus de 90% de la capitalisation boursière du compartiment immobilier d’Euronext.
À propos de PwC France et pays francophones d’Afrique(i)
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(i) Cette information est extraite d’un document officiel de la société
[1] Soit environ 3,5 Md€ par an jusqu’en 2022.[2] « Réflexions immobilières » – La revue de l’IEIF – Numéro 88, 2e trimestre 2019.