La Cour d’appel de Paris rendra le 27 juin sa décision sur l’OPE d’Icade sur Silic contestée par l’ADAM et SMA BTP.
La Cour d’appel de Paris qui devait rendre son arrêt sur la validité de l’offre publique d’Icade sur Silic (déposée le 14 mars 2012) ne sera finalement rendue que le 27 juin prochain. Toutefois, au vu de la prise de position du procureur de la République lors de l’audience du 20 mars dernier, il serait surprenant que l’opération soit remise en cause. Si ce devait être le cas, une fois de plus l’Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam), révèlera sans doute meilleure à « faire bouger le droit » qu’à obtenir un succès devant les juges. L’association présidée par Colette Neuville conteste la parité d’échange Icade-Silic qui est prévue (cinq titres Icade contre quatre titres Silic).
Le patrimoine de la foncière issue de ce mariage entre les deux sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC) en fera la première foncière française dans le secteur des bureaux. Pour la foncière Icade qui s’est considérablement tertiarisée en arbitrant logements contre bureaux, ce rapprochement apparaît la poursuite logique de la stratégie mise en œuvre depuis la cotation en Bourse de cette filiale de la Caisse des Dépôts en 2007.
Ce mariage a lieu sous le signe de la complémentarité géographique puisque Icade est surtout présente dans le nord de Paris alors que Silic opère dans les villes de Nanterre, Orly-Rungis et Roissy et dispose d’importantes réserves foncières stratégiques dans le cadre du développement du Grand Paris. La direction d’Icade se plait par ailleurs à mettre en avant l’impact relutif en matière de cash-flow pour les actionnaires d’Icade.
pierrepapier.fr