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Les dirigeants de CFI, Compagnie Foncière Internationale, ne font pas preuve d’un optimisme débordant : ils estiment que les investisseurs ne s’intéressent qu’aux actifs de première qualité sécurisés par des baux à long terme et que le marché des actifs secondaires n’a pas encore enregistré de redémarrage significatif. Ils en concluent que le contexte risque de demeurer peu porteur pour de nouvelles acquisitions en 2011.
Cela ne les empêche pas de présenter des résultats 2010 satisfaisants. A leurs douze complexes de cinéma à l’enseigne UGC, ils en ont ajouté un treizième, à Bordeaux. Cet investissement, d’un montant de 10,9 millions, a été réalisé par une SCI ad hoc dont CFI détient 55 %, UGC 45 % et qui s’est financée par emprunt à hauteur de 8 millions.
Les revenus locatifs nets sont en hausse de 2 % à 13,5 millions. Si le résultat net est en recul, parce que celui de 2009 avait bénéficié d’une très forte variation de la juste valeur, le résultat net récurrent part du groupe est en hausse, à 3,66 millions contre 2,63 millions, soit 4,30 € par action contre 3 ,09 €. L’ANR par action passe de 63,93 € à 74,59 €.
Le conseil d’administration proposera à l’assemblée un dividende de 1,83 € par action contre 0,21 € au titre de l’exercice 2009.
Le mercredi 2 mars en clôture, après l’annonce de ces résultats, le cours du titre s’établissait à 45,50 €, au plus haut depuis un an.
