La cession de 7% de Klépierre a rapporté 870 millions d’euros à la banque. Comme Simon Property Group n’en reprend que 2 %, le scénario d’une OPA s’éloigne. Le flottant du titre s’en trouve élargi.
Ceux qui spéculaient pour une cession de la participation de BNP Paribas dans la société d’investissement immobilier cotée (SIIC) Klépierre pouvant entraîner une OPA sur le titre en seront pour leurs frais. La banque française conservait 14,8 % du capital de la foncière depuis la cession de 28,7 % du capital au profit de l’Américain Simon Property Group et après avoir été dilué à l’occasion du rapprochement avec la foncière batave Corio qui a pris effet à la fin mars. A l’issue de la cession de 7 % du capital de Klépierre, BNP Paribas ne conserve plus que 6,5 % de son capital. Cependant, BNP Paribas affirme demeurer « un actionnaire significatif de Klépierre ». La banque s’est engagée à conserver l’intégralité de sa participation résiduelle pour une durée de 90 jours à compter du règlement-livraison de l’opération. Elle explique son désengagement partiel par l’impact positif que cette opération permet d’apporter à ses ratios prudentiels. Elle en a retiré 870 millions d’euros de cash.
Le groupe immobilier américain Simon Property Group (SPG), qui détenait 18,3% du capital de Klépierre avant cette opération, a fait l’acquisition de 2% d’actions supplémentaires. Le solde – soit 5 % – a été placé aux mains d’institutionnels qui ont bénéficié d’une décote de 4,5 % sur le cours de Bourse en acquérant leurs titres à 39,60 euros.
Cette cession « n’entraîne aucun changement dans la représentation de BNP Paribas dans les organes de gouvernance de Klépierre, ni dans les accords que le groupe a conclus le 29 juillet 2014 avec Simon Property Group et APG1 à la suite de l’annonce de l’opération de rapprochement de Klépierre avec le groupe Corio.
A l’issue de ces opérations, le titre Klépierre abandonnait 3 % à 40,20 ramenant ainsi sa progression à 15,5 % depuis le début de l’année.
Pierrepapier.fr