Perial, en partenariat avec Opinionway, vient de publier la version 2016 de son « baromètre de l’épargne immobilière ». Les résultats de l’étude confirment la tendance observée l’an dernier : la notoriété de la pierre-papier est très faible (1% des personnes interrogées connaissent les SCPI), tout comme son taux de détention (6% des épargnants). Fait nouveau : un intérêt marqué pour les offres digitales, plus sensible encore chez les jeunes actifs de la génération « Y »…
En novembre dernier, la première mouture du baromètre Perial de l’épargne immobilière démontrait que les épargnants français connaissaient mal les véhicules collectifs de la pierre-papier. Un constat confirmé en février, et par la mise à jour annuelle du sondage réalisé par Opinionway auprès d’un échantillon représentatif de la population française[1].
Un placement toujours méconnu – Alors que les motivations d’épargne restent tournées vers la recherche de la sécurité (75% des réponses), la pierre-papier, qui connaît pourtant un niveau de collecte record et répond a priori précisément à cette attente, reste un placement méconnu. « La notoriété et la détention de l’épargne immobilière restent stables et… faibles, respectivement 1% et 6% seulement », observe Perial. En revanche, comme le constatait déjà le baromètre dans sa 1re édition, une fois présentée et explicitée, cette forme d’épargne suscite un intérêt marqué.
La génération Y plus convaincue – Dès lors que les caractéristiques des SCPI, OPCI, foncières ou OPCVM immobiliers ont été présentées, 27% de l’échantillon interrogé considèrent qu’il s’agit d’un placement attractif, et 24% se disent prêts à y réallouer une partie de leur épargne. Et l’engouement est encore plus fort chez les jeunes générations, notamment la génération dite « Y » – moins de 35 ans -, 40% jugeant le placement attractif et 39% étant prêts à y réallouer de l’épargne. Des taux de réponses qui bondiraient encore si les offres en pierre-papier étaient totalement digitalisées. Dans l’hypothèse où l’acquisition de parts de SCPI pouvait se faire en ligne, via un site internet dédié, et assortie de frais réduits et d’un faible ticket d’entrée, 1 répondant sur 4 jugerait cette offre encore plus attractive.
Offres digitalisées – Perial en tire d’ailleurs les conséquences qui s’imposent. « Conforté par ces enseignements, le groupe Perial, dans le cadre de son plan stratégique à 5 ans, s’est d’ores et déjà engagé dans la préparation d’une offre digitale à destination de cette nouvelle génération d’épargnants », explique la société de gestion dans son communiqué. Après l’initiative récente de La Française REIM dans ce domaine, il faut donc s’attendre à voir fleurir rapidement d’autres offres dématérialisées d’achat et de gestion de SCPI en ligne.
Frédéric Tixier
A propos du groupe Perial(i)
Spécialiste de l’épargne immobilière, le Groupe Perial, présidé par Eric Cosserat, est un groupe indépendant, pure player de l’immobilier depuis 50 ans. Le Groupe s’organise autour de 3 métiers : la gestion d’actifs immobiliers avec Perial Asset Management, la gestion locative et le syndic de copropriété avec Perial Property Management, la promotion immobilière avec Perial Développement. Perial Asset Management assure également la distribution de ses produits auprès des CGPI, banques privées, compagnies d’assurance, réseaux nationaux et investisseurs institutionnels. Le Groupe Perial emploie à ce jour plus de 150 collaborateurs. Au 30 juin 2016, la capitalisation des fonds gérés par Perial (SCPI, OPCI) s’élève à plus de 2,5 milliards d’euros.
(i) Cette information est extraite d’un document officiel de la société
[1] Baromètre Perial-Opinionway de l’épargne immobilière – Interviews réalisées du 13 au 21 septembre 2016 auprès d’un échantillon de 1028 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.