Urban Pierre 4, la nouvelle SCPI de déficit foncier d’Urban Premium, est ouverte aux souscriptions depuis le 25 août dernier et, théoriquement, jusqu’au 28 décembre 2018. Comme les précédentes éditions, cette SCPI fiscale vise « l’acquisition d’immeubles bourgeois, en cœur de ville, à usage d’habitation, et de commerces en pied d’immeuble ». Ticket d’entrée minimum : 5 000 €.
A l’heure où l’immobilier subit un nouveau tour de vis fiscal, les SCPI dites de déficit foncier peuvent séduire les épargnants soucieux de réduire le niveau de leurs revenus fonciers.
Des souscriptions en baisse – Les souscriptions dirigées vers ce type de produit sont toutefois en baisse importante. Selon les derniers chiffres de l’IEIF, les SCPI de déficit foncier n’auraient collecté que 959 000 € au 1er semestre 2017, respectivement 195 000 € pour Renovalys 6, chez Advenis IM, et 764 000 € pour Grand Pierre Paris Capitalisation, chez Intergestion. Un montant 4 fois moins élevé que sur la même période en 2016 (4,4 M€), et évidemment très inférieur aux collectes réalisées par les SCPI de déficit foncier sur l’ensemble de l’année dernière (78,8 M€) et en 2015 (85,6 M€).
4e édition d’Urban Pierre – Urban Pierre 4, nouveau millésime SCPI déficit foncier d’Urban Premium, une société de gestion spécialiste des SCPI d’habitation et de commerce de centre-ville, vise un objectif de collecte de 57 M€. Soit un niveau à peu près équivalent aux capitaux recueillis par la précédente édition (Urban Pierre 3), SCPI désormais fermée aux souscriptions, et qui capitalisait environ 60 M€ au 30 juin dernier. Rappelons que sur les 4 dernières années, les SCPI déficit foncier d’Urban Premium ont collecté 124 M€. Le positionnement d’Urban Pierre 4 est identique à celui des éditions précédentes : « l’acquisition d’immeubles bourgeois, en cœur de ville, à usage d’habitation, et de commerces en pied d’immeuble », comme le précise le communiqué de la société de gestion. L’ouverture du capital a débuté en août dernier, et devrait, sauf clôture anticipée, s’achever en décembre 2018. Le prix de la part est fixé à 500 €, avec un minimum de souscriptions de 10 parts.
Le régime des déficits fonciers – Les souscripteurs de ce type de produit bénéficient du régime des déficits fonciers. Ils peuvent déduire de leurs revenus fonciers la quote-part de leur souscription affectée aux travaux de rénovation (environ 54% de la souscription, selon Urban Premium). L’excédent de déficit peut s’imputer sur leur revenu global, dans la limite de 10 700 € par an. Comme le soulignent les notices de ces produits, il s’agit d’un investissement de long terme, et non liquide. Le souscripteur s’engage en réalité sur une durée d’au moins 15 ans. Il ne commence à toucher des dividendes qu’une fois la SCPI totalement investie en actifs immobiliers, et que ceux-ci ont été rénovés, soit généralement plus de 2 ans après la souscription. Urban Pierre, la 1ère SCPI de déficit foncier lancée par Urban Premium en 2011, n’a ainsi versé ses premiers dividendes qu’en 2014. Ces derniers restent symboliques : ce n’est qu’au terme de son investissement, et une fois pris en compte ses avantages fiscaux, que le souscripteur pourra juger de sa performance. Comme le rappelle d’ailleurs la notice d’Urban Pierre 4 qui précise que la « véritable rentabilité doit s’apprécier par rapport au capital investi après déduction de l’économie d’impôt et non par rapport au montant initialement souscrit »…
A propos d’Urban Premium(i)
Urban Premium est une société de gestion de portefeuille, agréée par l’Autorité des Marchés Financiers depuis le 8 juin 2010, spécialisée dans la structuration et la gestion de fonds d’investissement immobilier. La société développe et gère une gamme de SCPI d’habitation et de commerce, orientées sur l’investissement immobilier de centre-ville, intégrant un levier fiscal. Ces fonds sont destinés à une clientèle d’investisseurs privés.
(i) Cette information est extraite d’un document émanant de la société