Urban Vitalim 2, la nouvelle SCPI Pinel d’Urban Premium, est ouverte aux souscriptions depuis le 2 juin dernier et, théoriquement, jusqu’au 31 décembre prochain. Comme l’édition précédente, lancée en 2015, la SCPI a pour stratégie « la composition d’un patrimoine immobilier résidentiel en centre-ville ». Ticket d’entrée minimum : 5 000 €.
Le dispositif Pinel, reconduit en 2017, et qui a semble-t-il de fortes chances de l’être encore l’an prochain, continue de séduire les investisseurs. Et les souscripteurs de SCPI.
Plus de 130 M€ collectés en 2016 – L’an dernier, ce sont en effet 130,7 M€ qui se sont investis dans les 7 SCPI Pinel alors ouvertes à la commercialisation (contre 75,2 M€ en 2015), soit, comme le rappelle l’IEIF dans une récente étude, « la moitié de la collecte nette des SCPI Immobilier résidentiel ». Urban Vitalim, la 1ère SCPI Pinel lancée par la société de gestion Urban Premium en mai 2015, a capté environ 15% de ces flux l’an dernier (avec une collecte nette d’environ 19 M€), portant sa capitalisation à un peu plus de 30,8 M€. C’est fort de ce succès qu’Urban Premium ouvre de nouveau, la première, le bal des SCPI Pinel 2017.
Objectif de collecte à 22 M€ – Urban Vitalim 2 est ouverte aux souscriptions depuis le 2 juin dernier et, théoriquement, jusqu’au 31 décembre prochain. L’augmentation de capital en cours vise à collecter environ 22 M€, soit donc à peu près l’équivalent de la collecte 2016 sur Urban Vitalim. Comme l’édition précédente, les parts d’Urban Vitalim 2 sont éligibles au dispositif Pinel. Elles permettront de bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 21% du prix de souscription sur
12 ans de détention[1], dont 18% répartis par parts égales sur les 9 premières années (soit 2% par an) et 3% répartis par parts égales sur les 3 dernières années (soit 1% par an). Rappelons que la réduction d’impôt obtenue entre dans le plafond global des niches fiscales, limité par foyer fiscal à 10 000 € par an. Et que le souscripteur s’engage à conserver ses parts pendant « 12 ans à compter de la première mise en location du dernier bien acquis ou rénové »… Soit, plus de 16 ans en pratique.
Extension du champ du Pinel – Urban Vitalim 2 suivra une stratégie d’investissement a priori identique à celle d’Urban Vitalim : acquérir un patrimoine immobilier locatif en centre-ville constitué d’immeubles anciens à réhabiliter, d’immeubles de bureaux à transformer en logements, ainsi que des immeubles neufs ou en VEFA. Au 30 mars dernier, Urban Vitalim détenait 5 immeubles situés à Toulon, Caen, Nancy et Bordeaux (2 immeubles), soit au total 51 logements, 3 commerces et 21 parkings. Et envisageait des acquisitions sur Bordeaux, encore, et Hyères. Il ne s’agit, en l’espèce, que de communes actuellement ouvertes au dispositif Pinel, c’est-à-dire où il existe un déséquilibre important entre l’offre et la demande de logements locatifs[2]. Un décret récemment paru[3] ouvre toutefois dorénavant le Pinel à certaines communes de la zone C en fonction de spécificités démographiques ou économiques, sous réserve qu’elles obtiennent un agrément des pouvoirs publics. Mais peu de chances que cette extension modifie la politique d’investissement plutôt « premium » d’Urban Vitalim …
A propos d’Urban Premium(i)
Urban Premium est une Société de Gestion de Portefeuille, agréée par l’Autorité des Marchés Financiers depuis le 8 juin 2010, spécialisée dans la structuration et la gestion de fonds d’investissement immobilier. La société développe et gère une gamme de SCPI d’habitation et de commerce, orientées sur l’investissement immobilier de centre-ville, intégrant un levier fiscal. Ces fonds sont destinés à une clientèle d’investisseurs privés.
(i) Cette information est extraite d’un document émanant de la société
[1] Dans la limite annuelle et globale de 300 000 € de souscription par an
[2] Les zones géographiques A bis, A, B1 ou, sur agrément, B2.
[3] Décret n° 2017-761 du 4 mai 2017, JO du 5