Perial livre la seconde vague de son baromètre de l’épargne immobilière lancée en novembre dernier. Son principal enseignement : la pierre-papier est un placement méconnu du grand public, mais séduit fortement dès qu’il est explicité. Le baromètre version février 2016 donne de nouvelles indications sur le profil des Français disposés à investir dans l’épargne immobilière : il est plus jeune qu’attendu…
En novembre dernier, la première mouture du baromètre Perial de l’épargne immobilière démontrait que les épargnants français connaissaient mal les véhicules collectifs de la pierre-papier. Avec une collecte attendue supérieure à 4 Md€ en 2015, on aurait pourtant pu croire que cette forme de placement était désormais bien connue du grand public. Et pourtant, si 52% des investisseurs interrogés déclaraient connaître ce type d’épargne, seul 31% étaient en mesure de citer spontanément l’un des véhicules de la pierre papier.
SCPI, le produit d’investissement idéal – Une fois les caractéristiques des SCPI, OPCI, foncières ou OPCVM immobiliers explicitées, l’adhésion est en revanche majoritaire, puisque 52% des personnes interrogées se disent intéressées par ces produits, et que 28% sont même prêts à les retenir dans le cadre de la réallocation de leur épargne. Mieux encore, révèle la seconde vague du baromètre, le profil sociodémographique de ces individus intéressés par la pierre-papier est plutôt jeune. Selon Perial, 36% ont moins de 35 ans, et 54% des jeunes pensent que la SCPI est le produit d’investissement idéal.
Entourage et conseiller en gestion de patrimoine – Autre enseignement de ce sondage : pour ces « jeunes épargnants », ce sont d’abord les recommandations de leur entourage qui guident leurs choix (68%), juste devant les conseillers bancaires ou CGP (64%). Ils sont en outre disposés à prendre des risques : 40% d’entre eux se disent plus « investisseurs » qu’épargnants. Et 49% d’entre eux pensent réallouer leur épargne au regard du contexte économique. Des résultats qui corroborent les nombreuses enquêtes consacrées aux attentes et comportements des épargnants français. En août dernier, une étude de Natixis Global Asset Management (1) venait pointer le réalisme et le pragmatisme des investisseurs en matière de placements. Conscients que le nouveau contexte financier -des taux durablement bas – avait